Edition - Créations intellectuelles & artistiques
Parce que le business de l'édition leur répondant de moins en moins souvent,
les auteurs ont dû imaginer la défense de leur création intellectuelle ou artistique,
indispensable à la Cité et aux citoyens.
Sous la pression économique, l'édition - particulièrement française - a, peu à peu, renoncé à sa raison d'être : détecter, publier, diffuser les intellectuels, écrivains, et artistes qui vont contribuer à développer "l'intellosphère'', c'est à dire l'offre intellectuelle et littéraire potentielle mise à la disposition d'un lectorat qui veut s'instruire, s'édifier ou se distraire. Il était donc, jadis, important que les éditeurs détectent et confirment les cerveaux utiles et les plumes de bon niveau ; puis les diffusent. Ce fut même leur fonction première.
Mais, désormais, beaucoup d'éditeurs recherchent avant tout leur profit en vendant beaucoup de livres (et en payant très peu - ou pas du tout - les auteurs). De plus, pour les ouvrages de fond, les éditeurs ont souvent comme habitude de ne tirer qu'un nombre réduit d'exemplaires et de ne pas rééditer, même en cas demandes. Ce qui aggrave la régression ou la perte d'instruction et d'intelligence collectives.
Aussi le choix des éditeurs se porte le plus souvent sur des célébrités déjà connues du public, notamment parce qu'elles sont ''vues à la télé''. Et cela même - et c'est très souvent le cas – quand elles sont médiocres et n'écrivent pas personnellement leurs livres.
Dès lors l'intellosphère ou ''intellection globale'' - cette communauté qui réunit platoniquement les auteurs, et ces derniers avec leur lectorat - ne cesse de rétrécir malgré la masse des publications. Beaucoup d’éditeurs multiplient les sorties car ils ne rétribuent l'auteur qu'après un certain nombre d'exemplaires vendus. D'autres refusent des ouvrages en invoquant leur ''politique éditoriale'' alors qu'il ne s'agit que d'optimisation des marges bénéficiaires. Et une partie de l'édition peut aussi pratiquer une sorte de censure main stream, implicite, afin d'encourager certains courants de pensée et en décourager d'autres. Elle redoute les effets du ''politiquement incorrect'' sur ses bénéfices.
Certains auteurs, écrivains, intellectuels, ont désiré inventer une autre approche de l'édition : à la fois une offre plus large de livres au public, et à la fois le respect des écrivains. Un double respect : celui des lecteurs et celui des auteurs.
Sphairôs® est une marque associative, déposée et protégée, mise à disposition des auteurs qui souhaitent créer un lien direct avec leurs lecteurs : une cohérence éditoriale, une garantie de sérieux.
Juridiquement c'est une ''marque collective'' dite simple, qui peut donc être exploitée par toute personne, après autorisation et en respectant le règlement d’usage établi par l'association propriétaire de la marque.
Selon l'approche Sphairôs, c'est au seul lectorat de décider de l'intérêt et de la qualité des livres, selon ses propres critères. Une ''démocratie écrivaine, lectorale et éditoriale''.
Le droit d'utiliser le logo et la marque déposée '''Sphairôs'' fait l'objet, pour chaque œuvre, d'un contrat de licence de marque entre l'association propriétaire ou gestionnaire de la marque, et l'auteur.
La licence de marque consiste à louer à un licencié le droit d'utiliser la marque du propriétaire, totalement ou partiellement. Le licencié pourra utiliser la marque du propriétaire pour la diffusion de ses œuvres et exercer son activité. L'auteur, le créateur, de chaque opus et item artistique, devient usager de la marque, ce qui l'oblige à respecter le contrat et les règles générales d'utilisation, ainsi qu'à verser une cotisation associative et une redevance.
La liberté d'expression politique, littéraire, intellectuelle, artistique est un droit de l'Homme. Tout auteur doit être libre de publier : avec ou sans le label Sphairôs. Mais dans le système éditorial dominant actuel c'est devenu quasi-impossible pour les raisons déjà expliquées ci-dessus. Le but de Sphairôs® est donc de détecter les œuvres de qualité, injustement délaissées par l'édition dominante : auteurs oubliés, dérangeants, provinciaux sans relationnel parisien, pas ''vus à la télé'', originaux, trop innovants, trop savants…
Le Comité de lecture associatif Sphairôs étudie le projet littéraire, artistique, scientifique, et :
- soit donne un avis favorable pour l'octroi du label éditorial Sphairôs®
- soit donne un avis défavorable
- soit propose une aide et des conseils pour améliorer l'ouvrage et sa diffusion
Le Comité associatif peut - sur demande de l'auteur, - aider : à la publication et/ou la diffusion de l'ouvrage, à l'élaboration du plan médias et à la communication.
Les 5 bibliothèques
Pour tenir compte de la diversité des ouvrages proposés
et des rééditions d'ouvrages importants il existe 5 bibliothèques Sphairôs :
Jean de Valette / Sphairôs®
Histoire, littérature
Agôgè / Sphairôs®
Philosophie, religion
Kaïrôs / Sphairôs®
Politique, droit, économie
Gnôsis / Sphairôs®
Sciences
Sphairôs®
Grands auteurs oubliés
Les œuvres graphiques et picturales
Cartes et gravures anciennes
et même éventuellement
des œuvres musicales
Site Sphairôs® - contact.sphairos@gmail.com - S&E BP 13 La Poste 12230 La Cavalerie